Les trésors de Garaison, entre patrimoine religieux, salle des échos et horloge lunaire, témoins d’un passé fascinant et d’une ingéniosité intemporelle.
Garaison recèle sans doute les plus grands trésors patrimoniaux du Magnoac ; au-delà de tout ce qui concerne l’art et l’histoire religieuse, le site abrite aussi des richesses et des curiosités dont le caractère et l’utilité sont plus laïcs. La salle des échos en est l’un des exemples, son architecture en voûte permet au son de se transmettre d’un coin à l’autre de la pièce, via le plafond, en restant inaudible pour qui se situe au centre de ladite pièce . Une autre rareté est son horloge lunaire.
Elle date de 1880. Elle fut fabriquée en Vendée, un département qui possède une très solide tradition horlogère. Une tradition dont ce département est fier et qui le montre en ayant consacré un musée à cette spécialité de la mesure du temps. Il se situe à Tiffauges, cette commune est aussi celle des horlogers réputés de la maison Lussault.
Lors de son installation, l’horloge lunaire de Garaison avait une vocation utile, certainement voulue par ceux qui décidèrent son acquisition. Elle était le guide des paysans d’alors et les renseignait sur le bon moment pour effectuer tel ou tel travail dans les champs, comme les semis, l’abattage des arbres, la taille des arbustes ou de la vigne ; certains se fiaient aussi aux phases de la Lune pour choisir le jour du pèle-porc. Aujourd’hui encore, cependant beaucoup moins fréquemment et beaucoup moins nombreux, certains viennent parfois consulter l’horloge lunaire avant d’entreprendre des travaux dans les champs, dans les potagers ou dans les jardins d’ornement.