Comment rénover et diversifier l’utilisation de nos églises pour préserver ce patrimoine ?

Avant de penser à la reconversion d’un lieu de culte peu ou plus du tout utilisé, il faut examiner le bâtiment sous toutes ses coutures afin de déterminer s’il est viable à une rénovation, voire plus.

C’est le cas actuellement pour l’abbatiale Saint-Pierre d’Hastière en bord de Meuse. L’édifice, vieux de plus de dix siècles, pèse sur les finances communales alors que son utilisation est minimale et subit un manque de valorisation. Pour éviter l’amplification de ce genre d’exemple, le Bureau Economique de la Province de Namur aide les communes en créant un cadastre communautaire des lieux de culte, tout en objectivant les travaux à réaliser. Ceci, dans le but de prioriser les différents travaux et aussi de faire appel à des marchés publics plus importants, comme nous l’explique une équipe de Matélé à Hastière.

ICI : Le reportage complet réalisé par Matélé sur ce sujet

En effet, peu ou pas de plans accompagnent ces vieilles pierres, ce qui accentue encore plus la difficulté des communes et des fabriques d’églises à savoir commentaire pérenniser ces bâtiments, parfois vacillants. Cette première étape de réalisation d’un cadastre ne se veut pas comme annonciatrice de désacralisation, loin de là. Mais, elle ouvre la voie au futur de ces églises.

En province de Luxembourg, une filiale de l’intercommunale IDÉLUX a proposé aux communes luxembourgeoises de mettre en place une stratégie, comme l’expliquait Julie Colin chargée de projet au micro de la RTBF : « Quels sont les édifices à maintenir au niveau de l’activité religieuse et quels sont ceux pour lesquels on peut trouver une valorisation, complète ou partielle, dans le but de bien identifier comment gérer. Deuxième aspect, on peut agir édifice par édifice, en identifiant les pistes de valorisation« .

Author: Franck Riviere