Le 19 juin 1867, Ferdinand Maximilien fait face à un peloton d’exécution au Mexique. À cinq heures du matin, il entendit la messe puis prit son petit-déjeuner. Peu de temps après, des voitures arrivèrent pour l’emmener avec deux autres prisonniers sur la colline où ils seraient fusillés. Là, vêtu de noir, avec une redingote boutonnée et portant un crucifix, Maximilien a fait ses derniers pas. Dos à un mur d’adobe inégal, les trois prisonniers ont pris place. Se tournant vers ses bourreaux, Maximilien dit en espagnol‘ « Je pardonne à tout le monde, je prie pour que tout le monde me pardonne aussi, et je souhaite que mon sang, qui doit maintenant être versé, soit pour le bien du pays. Vive le Mexique, vive l’indépendance.’